Et au rythme où évoluent les choses , cette usine devra être opérationnelle avant la fin de cette année, d’après les explications fournies par le ministère. « La mise en place d’une usine de transformation et de valorisation des déchets dans cette partie du pays constitue un moyen pour promouvoir l’économie verte et lutter contre la pollution dans la ville de Toamasina. L’usine sera ainsi dotée d’équipements innovants et respectueux de l’environnement. Ils permettront notamment de traiter quotidiennement jusqu’à 20 tonnes de déchets pour la fabrication de charbon et d’engrais écologiques », soutiennent les responsables, après une visite pour constater l’évolution des travaux.
Construite sur une superficie totale de 8 000 m2, cette usine va ainsi produire, à partir des déchets de la ville portuaire, du charbon et des sachets écologiques. L’objectif étant de supplanter le charbon de bois et les sachets en plastique, réputés comme nocifs pour notre environnement. Elle contribuera ainsi à la réduction de la pression exercée sur les forêts de l’Est à cause de la production de charbon et de bois-énergie. Cependant, cette usine génèrera également des retombées positives sur l’économie de la région à travers la création d’emplois verts pour la population. « La ville de Toamasina sera une ville pilote pour voir le développement de l’usine et du triage des déchets. Le même concept sera dupliqué dans les différentes régions du pays pour avoir le maximum d’impacts », a annoncé Baomiavotse Vahinala Raharinirina, ministre de l’Environnement et du Développement durable. Des infrastructures du même genre sont en effet en cours d’installation dans la Capitale ainsi que dans la ville d’Antsiranana.
Rova Randria